Tchernobyl: Une histoire naturelle?



Réaction de PCR Médicale à l'émission Théma du 21/08/12 sur Arté: Tchernobyl, une histoire naturelle?

Discussion:

Madame, Monsieur, vous avez peut être suivi ou entendu parler de l'émission "Théma" qui était proposée le 21/08/12 par la chaine Arté ayant diffusé le documentaire intitulé "Tchernobyl, une histoire naturelle"

A la fin de ce documentaire, nous voyons le Dr Brenda Rodgers (équipe du Pr Robert O. Becker) qui nous livre le réultat d'une étude sur des souris qui ont été exposées aux radiations ionisantes sur une longue durée.

Une comparaison a été faite entre un 1er groupe de souris ayant subi une exposition faible et longue au préalable à une exposition brutale et volontaire en laboratoire, (1,5 Gray) et un 2ème groupe de souris ayant reçu directement une exposition brutale de même nature en laboratoire. L'étude du Dr Rodgers démontrerait que le 1er groupe (celui ayant reçu une exposition faible et longue au préalable) resisterait bien mieux aux effets néfastes des radiations.

De là, elle en tire des conclusions qui nous paraissent beaucoup trop hatives sur un éventuel "bénéfice" dont pouraient profiter ces infortunées souris, un "bénéfice" consistant à les rendre plus résistantes aux graves conséquences engendrés par une telle exposition soudaine et violante aux radiations ionisantes, et surtout, ce qui nous pose un vrai problème, c'est le parallèle qu'elle n'hésite pas à faire en évoquant un possible effet bénéfique pour l'homme!

Le Dr Rodgers va jusqu'à évoquer un probable effet bénéfique pour l'homme (effet hormésis) par rapport a une résistance accrue face aux effets secondaires importants de la chimiothérapie dans le traitement des cancers. Selon elle, une exposition volontairement faible et prolongée de l'homme aux radiations ionisantes nous renforcerait sur ces agressions chimiques dans les traitements par la chimiothérapie ou les irradiations brutales par radiothérapie.

Notre avis:

Nous, à PCR Médicale, nous pensons qu'il est vraiment prématuré de parler d'un effet bénéfique des radiations volontairement provoquées sur l'homme. (en dehors bien sur d'une application de radiothérapie indispensable à la survie d'un individu)

La durée de vie d'une souris est trop différente de celle d'un homme, probablement ces capacités d'adaptations aussi.

Nous pensons aussi qu'il est problématique de véhiculer un message qui tend à banaliser le carractère toxique des radiations ionisantes artificielles, même de faible niveau, sur l'organisme humain.

En effet, la dose de radiation totalement "innofensive" n'existe pas en radioprotection...


- Vous pouvez réagir à notre article:  contacter PCR Médicale en précisant "Tchernobyl" en objet.

Malheureusement, la vidéo du documentaire a été retirée.







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